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Rencontre avec Cécile Carpanedo, relaxologue et énergéticienne de « Pause et Vous 71 »

Contre toute attente, le métier de journaliste vous conduit parfois à faire d’inoubliables et belles rencontres. Exemple avec Cécile Carpanedo, relaxologue et énergéticienne de « Pause et Vous 71 », à Saint-Marcel.

Quand le Big Boss d’info-chalon.com lui a demandé d’aller voir Cécile Carpanedo, « relaxologue et énergéticienne », pour tirer un article de cette entrevue, votre infochaloniste s’est dit qu’il était subitement devenu tricard… En effet, tous ces gens qui se mettent à pratiquer des discplines avec des noms bizarres, dont les annonces hallucinantes pullulent dans les dernières pages de Psychologie magazine, publication qu’il ne croise en bonne place qu’à côté de Closer ou Public dans certains salons de coiffure, ce n’est pas trop son truc. Pas plus que les châteaux hantés où nous sommes invités à venir constater des phénomènes ectoplasmiques en compagnie de gens qui se prennent pour Fox Mulder et psalmodient "I want to believe". Et ça, le Big Boss d’info-chalon.com le sait parfaitement…

Après s’être fait violence, votre infochaloniste a finalement pris rendez-vous avec Cécile Carpanedo, puis s’est pointé dans les locaux de « Pause et Vous 71 », à Saint-Marcel. Il en est ressorti en se disant que cette femme devrait être déclarée d’utilité publique.

A mille lieues des préjugés de votre infochaloniste, Cécile Carpanedo n’a rien d’un Freud du pauvre ou d’une illuminée en sarouel, accroc au tofu, buveuse invétérée de jus de fruits bios, consommatrice de soupe aux orties sans glyphosate. Cécile Carpanedo est infirmière de profession, diplômée du sérieux Institut de formation en soins infirmiers de Chalon-sur-Saône, promotion 1999. Elle a même exercé cette profession pendant 17 années, auprès de personnes âgées, en entreprise.

Puis, un peu lassée d’exercer dans des conditions pas toujours simples et se dégradant sensiblement, soucieuse de pratiquer autrement et d’apporter du bien-être aux gens, elle a décidé d’évoluer, en suivant une formation professionnelle certifiante en 2013 et 2014 à l'Institut de Formation Joël Savatofski, Ecole Européenne du Toucher-Massage®. Depuis, d’ailleurs, comme elle le rappelle elle-même sur son site*, elle continue de se « former à d'autres Techniques afin de vous accompagner au mieux et que vous puissiez fonctionner sereinement dans votre quotidien tout en créant la vie que vous désirez vivre ».

Une fois passée la porte de son antre, au sein duquel un diffuseur d’huiles essentielles répand une odeur d’orange douce, juste ce qu’il faut pour que cela ne vous prenne pas à la gorge tout en vous donnant l’agréable impression d’être ailleurs, on se sent très bien. C’en est même troublant. Sourire aux lèvres et pas forcé, voie douce, yeux pétillants, on a l’impression d’être avec quelqu’un que l’on connaît depuis 20 ans, qu’on aime bien voir, pour parler de tout, de rien. Ou tout simplement se taire en bonne compagnie. Comme chez Iegor Gran, pour qui « L'amitié n'a pas besoin de papoter. On savait nous trouver dans la même pièce sans qu'il y ait de meubles dans notre silence. On pouvait rester des heures sans échanger un mot, occupés par nos propres voyages intérieurs, conscients néanmoins de la présence de l'autre et retirant de cette présence une chaleur, une connivence. L'amitié a alors les vertus d'un feu de cheminée »**.

Ce qu’elle propose le plus souvent, Cécile Carpanedo, c’est le "massage assis". Votre infochaloniste s’est donc laissé convaincre d’essayer. A genoux sur une chaise spéciale, ergothérapeutique, comme on dirait en langage pointu, il a donc testé pour ses lecteurs l’une des formes de « relaxologie » pratiquée par « Pause et Vous 71 »*. Prévenante mais le geste précis, Cécile Carpanedo, en dix minutes, lui a fait cesser de maudire et vouer aux gémonies le Big Boss d’info-chalon.com pour ses plans foireux. Il en ressorti léger, très léger. Tant et si bien qu’il y retournera autant que faire se peut. Tout simplement.

Car oui, vraiment, cette femme devrait être déclarée d’utilité publique.

Samuel Bon